Poids et forme(s)
Se reprendre en main dans son corps comme dans sa tête
Je ne connais pas une seule femme qui soit satisfaite de son apparence physique. Trop ceci, pas assez cela... rien ne va jamais. La raison me semble simple : nous subissons et nous nous imposons les diktats de la mode et de la société. Déconstruire un modèle qui n'est pas nous (ou qui n'est plus nous) est donc obligatoire.
Pour perdre du poids, il faut être bien dans sa tête : cela permet de mieux accepter son corps et surtout d'admettre que ni une balance, ni le reflet du miroir, ni le jeans de nos "meilleurs jours" ne sont des indicateurs recevables pour valider notre silhouette.
... voici donc la première étape : on fait la paix avec son corps et on le respecte.
Il a la forme qu'il a aujourd'hui et le blâmer ne le rendra pas plus admissible à nos yeux.
Les étapes suivantes seront, quant à elles, construite pour vous, selon vos goûts, vos habitudes et votre mode de vie.
Les pièges à éviter
- Suivre un régime très restrictif : cela bouleverse l'organisme (notamment les hormones et indirectement la thyroïde) et il y a fort à parier que les kilos reviendront au galop (et encore plus nombreux) peu de temps après, hélas !
Cette situation ne fera que vous rendre encore plus mal à l'aise avec votre apparence, vous sentant coupable de cet effet yoyo mais surtout "de ne pas avoir été capable" de garder cette nouvelle silhouette... Retour à la case départ, assuré !
A moins d'un changement radical du mode de vie comprenant l'alimentation et l'hygiène de vie de manière stricte et à long terme, parfois au détriment de certaines de vos (agréables) habitudes de votre vie d'avant, les fortes privations ne sont pas bonnes ni pour le corps, ni pour la tête (ni pour l'entourage....).
- Suivre les recommandations, les "on m'a dit..." et les idées reçues : déconstruire les idées reçues pour expliquer et justifier le choix d'un mode d'alimentation plutôt qu'un autre fait partie des missions du Naturopathe. Déculpabiliser et rassurer sont aussi au cœur de ses missions : il n'existe pas "d'écart" ou d'entorse à un régime si le reste de votre alimentation est équilibré sur le reste de la semaine, si vous avez un minimum d'activité physique et si le dit "écart" était un moment de réel plaisir consommé comme tel.
- Suivre un régime standard ou régime "grand public" : ici, nous parlons des régimes proposés sur internet ou dans les magazines féminins, ou encore par le biais de plats portés et livrés à domicile. Ces régimes sont de plus en plus équilibrés mais ils sont précisément "grand public" : Isabelle n'est pas Margot, qui n'est pas Alexandra qui n'est pas Audrey... etc
A chacun son tempérament, à chacun son terrain à l'instant T : un régime doit être le vôtre et celui de personne d'autre pour être en accord avec votre mode de vie, vos habitudes et vos besoins physiques mais aussi émotionnels.
Ma mission : vous amener vers une autonomie pour préserver un poids de forme sur le long terme.
La plupart des femmes qui perdent du poids le reprennent dans les mois qui suivent. Plusieurs éléments peuvent être en cause : un régime non adapté à leur tempérament et/ou mode de vie, une alimentation trop contraignante et trop restrictive impossible à maintenir à long terme mais surtout une perte d'autonomie au moment de retrouver une alimentation "normale". Que signifie "normal" dans le cas présent ? Il signifie recommencer à s'alimenter sans sentiment de contrainte, de privation ou de frustration...
Si ces mêmes femmes avaient décidé de revisiter leur alimentation sous l'aspect "je mange mieux pour être en bonne santé" plutôt que l'aspect "je mange ainsi pour arriver à une perte de poids", le résultat n'aurait évidemment pas été le même.
En réfléchissant à ce qu'on a sélectionné pour s'alimenter de manière positive, on obtient inévitablement un retour positif : "ce que je vais mettre dans mon assiette puis dans mon organisme va me faire du bien." ... à nuancer, bien sûr !
Choisir ses aliments en fonction de ce qu'ils apportent de bon et des effets qu'ils vont nous procurer, sera forcément plus productif sur le long terme : on comprend et on assimile ce qui est bon pour nous-même (et ces aliments ne seront sans doute pas les mêmes pour d'autres personnes).
En étant à l'écoute de nous-même, on va naturellement vers ce qui est bon pour nous. Mais cela nécessite obligatoirement un accompagnement afin d'éviter de vouloir aller trop vite ou de se fourvoyer dans les réflexes à prendre.
Construire votre programme, ensemble
Dans un premier temps, ma mission va consister à vous expliquer qui vous êtes pour mieux vous comprendre : Faire à nouveau connaissance avec soi-même. Cette étape est importante car elle vous permet de comprendre l'absence de résultats malgré tous vos efforts. Elle permet surtout de mettre en place une première phase de nettoyage de l'organisme, de réparation (si nécessaire) de la barrière intestinale et la mise en place de rituels (un petit déjeuner plus riche pour limiter les envies de sucre vers 16h, une hydratation au moment opportun...selon votre tempérament et votre terrain).
Les phases suivantes prennent en compte vos ressentis afin d'affiner au mieux chacune des étapes du programme : chaque individu étant unique, il faudra progresser "à petits pas" vers de nouvelles habitudes alimentaires et de nouveaux réflexes. Comment avez-vous réagi à la détox ? Parvenez vous à vous hydrater comme conseillé ? Avez-vous identifié l'origine de fringales sucrées de fin de journée ? Votre digestion s'est-elle améliorée ? Avez-vous un regain d'énergie ? ...
Autant de questions et de réponses qui nous permettront de bâtir un programme adapté qui vous permettra d'acquérir de bons réflexes, sur le long terme, de façon naturelle et surtout en limitant la sensation de "contrainte"..
A propos de votre mode de vie et de vos émotions...
Être en paix avec soi et lâcher prise pour être à nouveau connecté à soi-même. Cela permet d'être à l'écoute des besoins physiologiques réels plutôt que des pulsions dues à un effet de stress, de fatigue et de pression.
La phase émotionnelle est indissociable d'une volonté de perte de poids : "un esprit sain dans un corps sain", comme dit l'adage. Les compulsions alimentaires de fin de journée peuvent être stoppées si on sait les identifier et si on en connait la cause (et surtout l'émotion qui l'a provoquée) : les plantes sous différentes formes peuvent accompagner les pulsions alimentaires comme les émotions pour tenir bon !
Un sommeil réparateur et une respiration correcte sont également indispensables pour un métabolisme correct : si des pensées parasitent votre esprit et rendent votre sommeil moins réparateur, par exemple, l'organisme récupère moins bien et certaines de ses fonctions seront moins bien exécutées.
Une activité physique douce, quotidienne et adaptée à votre rythme pourra aussi être mise en place : les 30 minutes d'activité physique recommandées chaque jour semblent facilement réalisables si on les fractionne ! Se garer un peu plus loin, prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur...
Voilà, c'est à vous de jouer !
Diététicien ou naturopathe : avec qui apprendre à mieux manger?
Problème de surpoids, mauvaises habitudes alimentaires, obligation d’adopter un régime spécifique pour raison de santé… Les motifs de consultation pour mieux manger sont nombreux ! D’autant que les messages contradictoires des pouvoirs publics et des spécialistes en nutrition se multiplient ! Alors comment faire pour s’y retrouver ? Qui peut vraiment m’apprendre à mieux manger ?
QUI CONSULTER ?
Un diététicien
Si on est dans une approche directe de la nutrition avec des attentes ciblées comme perdre du poids ou retrouver une bonne hygiène alimentaire, le mieux est d’aller voir un diététicien. C’est la même chose si on a une maladie liée à la nutrition (ex : diabète de type 2), ou si on souffre de troubles alimentaires (anorexie, boulimie).
Un naturopathe
En revanche, pour une approche de santé plus globale avec pour objectif un rééquilibrage de l’organisme dans son ensemble, on recommandera alors plutôt le naturopathe, qui, contrairement au nutritionniste, considère son patient dans sa globalité avec ses dysfonctionnements et ses déséquilibres, y compris émotionnels. L’alimentation est un des piliers de la naturopathie, tout comme la relaxation, la phytothérapie ou encore la méditation.